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Suite à une formation commune au cabinet visant à nous remettre à jour sur les outils informatiques, nous avons eu l’occasion de découvrir et de tester davantage le logiciel Goodnotes sur iPad.    GoodNotes est une application de prise de notes qui permet aux organisations de capturer, éditer et gérer des notes manuscrites et informatiques. Elle permet aux équipes de créer des cartes mentales, de marquer des PowerPoint et des PDF, d’écrire des équations et d’organiser des notes à l’aide de plusieurs dossiers et sous-dossiers. De plus, elle comprend un outil d’éléments, qui permet aux utilisateurs d’insérer et d’enregistrer des formules, du texte, des images, des autocollants, des diagrammes et d’autres objets à des fins de référence ultérieure. Cela permet à l’utilisateur de centraliser toutes les informations au même endroit, comme il le ferait dans un cahier de classe : il va pouvoir prendre des notes sur page blanche à l’aide du clavier, écrire manuscritement avec l’écran tactile (et idéalement un stylo pour iPad), scanner des documents pour les intégrer dans le même cahier et les modifier, télécharger des documents de l’ENT et les intégrer également, etc.  Il reste important de le tester avec l’utilisateur pour vérifier que le fonctionnement lui convient mais GoodNotes est un outil extrêmement intéressant et riche pour une utilisation en classe !   Prix de l’application : 10,99€/an.

Amélie a suivi la formation de Julie Dachez : « l’autisme autrement », à l’occasion de la sortie de son livre du même nom. Elle vous livre les grandes lignes réflexives sur les limites des critères diagnostics, qui remettent en question notre vision de l’autisme. Les critères diagnostic de l’autisme sont basés sur une dyade évoquant des déficits alors que les personnes autistes ont de nombreux points forts et qualités. Ces critères présentent directement une vision réductrice et pathologisante de l’autisme (Robertson, 2009). On sait aujourd’hui que l’autisme constitue un spectre extrêmement large. Déterminer ce qui est sain ou à l’inverse pathologique se base sur des critères arbitraires, dont culturels (Perepa, 2014), et on peut remettre en question la réelle fiabilité des manuels diagnostic (DSM, CIM) en rapport avec l’industrie pharmaceutique notamment (Adam, 2012).  On peut donner l’exemple de l’homosexualité, qui aujourd’hui n’est plus un sujet, mais qui a également été considéré longtemps comme une déviance en santé mentale. L’homosexualité a été retiré du DSM en 1973 (Cotten & Ridings, 2011).  Et si nous changions de prisme et que nous nous concentrions sur les forces des personnes autistes (intérêts spécifiques amenant à une solide expertise, excellentes capacités à percevoir les détails, loyauté, droiture, talents artistiques et créatifs, respect des règles etc.) ?       Quelques références pour aller plus loin : Adam, C. (2012). Jalons pour une théorie critique du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). https://doi.org/10.3917/DS.362.0137 Perepa, P. (2014). Cultural basis of social ‘deficits’ in autism spectrum disorders. European Journal of Special Needs Education, 29(3), 313‑ 326. https://doi.org/10.1080/08856257.2014.908024 Robertson, S. (2009). Neurodiversity, Quality of Life, and Autistic Adults : Shifting Research and Professional Focuses onto Real-Life Challenges.  https://doi.org/10.18061/DSQ.V30I1.1069