TDC = Trouble Développemental de la Coordination.
Le terme TDC a été définis dans le DSM 5 en 2015 et reprend les anciennes terminologies (pourtant encore utilisées dans certains cas) telles que le TAC (trouble d’acquisition des coordinations) ou la dyspraxie.
On parle aujourd’hui d’un seul trouble même si la symptomatologie et les répercussions fonctionnelles peuvent être variable d’une personne à l’autre.
Les signes d’alerte : (plaquette de l’ANFE : PLAQUETTE DYSPRAXIE_WEB 2023) :
- Des difficultés gestuelles.
- Des difficultés d’organisation.
- Des difficultés de repérage dans l’espace.
- Une maladresse importante.
- Une lenteur.
- Des difficultés d’écriture.
- Des répercussions sur les activités quotidiennes et scolaires.
Le diagnostic :
Le diagnostic repose sur 4 critères définis par le DSM 5 en 2015 :
- Les compétences de coordination motrice sont nettement en dessous de celles attendues pour son âge (compte tenu des opportunités d’apprentissage).
- Les difficultés motrices interfèrent de manière significative et persistante dans les activités de la vie quotidienne (soins personnels, performance scolaire, activités professionnelles).
- Les premières manifestations des difficultés motrices surviennent précocement dans le développement de l’enfant.
- Ces difficultés ne peuvent pas être mieux expliquées par un autre trouble (déficience intellectuelle, problème visuel, condition neurologique …).
A noter : les évaluations des professionnels paramédicaux permettent de mettre en évidence une suspicion de trouble mais le diagnostic doit être établi par un médecin.
L’intérêt de l’ergothérapie :
- Participer à la démarche diagnostic. L’évaluation en ergothérapie joue un rôle important dans la validation des critères diagnostics :
- Le critère A par la passation d’évaluations standardisées telles que la MABC-2.
- Le critère B par la mise en évidence des répercussions fonctionnelles de ces difficultés.
- Le critère C en lien avec l’anamnèse qui peut informer sur la présence de difficultés précoces dans le développement.
- Evaluer les difficultés de la personne et leur retentissement dans l’ensemble des activités de la vie quotidienne : soins personnels, activités scolaires ou professionnelles, loisirs …
- Mettre en place un accompagnement dans le but d’améliorer la performance occupationnelle de la personne en se basant sur les objectifs prioritaires définis en amont de l’intervention avec l’enfant et sa famille.